Évolution du PPI (plan particulier d intervention) de Golfech Si la survenue d un risque majeur, c est-à-dire la fusion partielle ou totale du cœur du réacteur, est très rare, le PPI prévoit l organisation des secours à mettre en place pour assurer la protection de la population et de l environnement en cas d accident. Le premier PPI est mis en place en 2002 par la préfecture du Tarn-et-Garonne. Il concernait les 31 communes situées dans un rayon de 10 km autour de la centrale, directement concernées par ce risque majeur.
La carte du risque nucléaire présentée dans le DDRM du Gers montre que seule la commune de Saint-Antoine était concernée en 2004 dans le département du Gers.
La catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, en 2011, a ouvert une réflexion des pouvoirs publics français sur la sécurité aux abords des centrales. Le PPI de la centrale nucléaire de Golfech a été révisé en conséquence. La zone couverte par le PPI a été étendue passant de 10 km à 20 km autour de la centrale. Ainsi, ce sont désormais 13 communes gersoises qui sont concernées par ce risque majeur : Saint-Antoine (déjà comprise dans le rayon de 10 kilomètres), Castet-Arrouy, Flamarens, Gimbrède, Lectoure, Miradoux, Pergain-Taillac, Peyrecave, Plieux, Saint-Avit-Frandat, Saint-Créac, Sainte-Mère et Sempesserre.
3.
Carte du risque technologique nucléaire dans le département extraite du DDRM du Gers (2004). Arch. dép. du Gers, 1595 W 3
Carte de la zone PPI de Golfech [en ligne]. Disponible à l adresse : http://www.distribution-iode.com/?code_ postal=32380+-+Saint+Creac#search. [consulté le 17/11/2020]
